Cette semaine, le Conseil de sécurité des Nations Unies a tenu des consultations à huis clos sur la question du Sahara marocain, au cours desquelles les membres du Conseil ont entendu un exposé de la Sous-Secrétaire générale pour l'Afrique du Département des affaires politiques et des opérations de paix, Martha Bobby, et du Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour le Sahara, chef de la MINURSO, Alexander Ivanko.
Des sources diplomatiques ont indiqué que les discussions se sont déroulées dans le calme, et ont été caractérisées par un optimisme général quant à la reprise prochaine de la série de tables rondes, suite à la récente nomination de Staffan de Mistura comme envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies. pour le Sahara marocain.
A cet égard, les membres du Conseil de sécurité de l'ONU ont appelé le nouvel Envoyé personnel à reprendre le plus rapidement possible le processus politique là où son prédécesseur a pris fin.
Il est à noter que les récentes résolutions du Conseil de sécurité ont consacré la série de tables rondes avec la participation du Maroc, de l'Algérie, de la Mauritanie et du « Polisario », comme le seul cadre pour parvenir à une solution politique réaliste, pragmatique, durable et compatible à ce conflit régional .
Lors de ces consultations, l'initiative d'autonomie présentée par le Maroc en 2007 a été à nouveau décrite comme une proposition sérieuse et crédible qui permettrait une solution à ce conflit régional prolongé.
Plusieurs États membres ont salué l'engagement continu du Maroc à respecter le cessez-le-feu, ainsi que sa pleine coopération avec la MINURSO afin de mettre en œuvre son mandat de surveillance du cessez-le-feu. Elle a également exprimé, comme l'a fait le secrétaire général des Nations unies dans son dernier rapport, ses remerciements au Maroc pour avoir vacciné les éléments de la MINURSO contre le "Covid-19".
Conformément aux recommandations du secrétaire général des Nations unies, les membres du Conseil de sécurité ont appelé à la levée de toutes les restrictions imposées par le « Polisario » à la MINURSO à l'est du système de défense.
Certains membres ont noté que les hostilités de faible intensité évoquées dans le rapport du Secrétaire général avaient considérablement diminué et que le calme régnait dans le désert. Ils ont exhorté le « Polisario » à respecter pleinement le cessez-le-feu.
En conclusion, les 15 membres ont exprimé leur préoccupation face à la détérioration de la situation humanitaire dans les camps de Tindouf, aggravée par la pandémie de COVID-19. Cette situation est le résultat de l'évasion de l'Algérie de ses responsabilités internationales en cédant sa souveraineté sur une partie de son territoire à un groupe séparatiste armé qui n'a ni la capacité, ni la capacité et l'expérience de gérer la pandémie.
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