La Banque islamique de développement a lancé un appel d'offres pour l'évaluation de l'impact environnemental et social et le cadre de politique d'acquisition de terres pour le projet de gazoduc Nigeria-Maroc.
L'appel à propositions précise que cette évaluation concerne 13 pays, à savoir le Nigeria, le Bénin, le Togo, le Ghana, la Côte d'Ivoire, le Libéria, la Sierra Leone, la Guinée, la Guinée Bissau, la Gambie, le Sénégal, la Mauritanie et le Maroc.
Le Maroc et le Nigeria ont annoncé cet énorme projet en 2016, qui relierait des puits de gaz naturel au Nigeria et dans d'autres pays avec le Maroc. En 2018, ce projet est entré dans une nouvelle phase avec la signature d'accords de coopération bilatérale.
Selon les détails du projet, les pays qui ont des gisements de gaz pomperont leur production dans le pipeline ; Tandis que d'autres pays non producteurs de gaz en bénéficieront à des fins de développement. Le pipeline devrait s'étendre sur une longueur d'environ 5 660 km.
L'appel à propositions indiquait que l'énorme projet avait reçu un financement de la Banque islamique de développement, de sorte que le gazoduc devrait partir de la station de Brass Island au Nigeria pour atteindre le Maroc, pour être relié plus tard au gazoduc Maghreb-Europe. Le pipeline devrait fonctionner à un débit de 30 milliards de mètres cubes par an.
Il est prévu que les travaux d'étude d'impact environnemental et social et la politique d'expropriation des terres débuteront à partir du premier trimestre de l'année prochaine, et s'étendront sur une période d'environ 12 à 14 mois. Ceci est conforme aux exigences légales et réglementaires des pays concernés.
Les entreprises concernées par l'appel d'offres doivent manifester leur intérêt par écrit avant le 29 octobre et l'adresser à la Direction des Projets de l'Office National des Hydrocarbures et des Minéraux à Rabat.
Il convient de noter que la Banque islamique de développement est une banque multilatérale de développement, dont le siège est en Arabie saoudite. C'est une institution financière de premier plan dans la finance islamique. Les membres actuels de la banque sont 57 pays membres ; Parmi eux, le Maroc qui a bénéficié de 244 projets pour un financement total de près de 6,7 milliards de dollars.
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